Certains livres devraient non seulement être lus par
tous, mais ils devraient également être obligatoires dans les écoles de tous
types et de tous niveaux (avec quelques coupes bien entendu).
«Soumission» (Flammarion Groupe) de l’écrivain Français Michel Houellebecq, dont la
vie est désormais blindée depuis la publication de ce livre.
Soumission en arabe se dit ‘’islam ‘’. Parce que islam
signifie justement soumission.
Soumission absolue de l’être humain à la volonté de Allah.
Soumission absolue de la femme à la volonté de l’homme.
Soumission absolue du citoyen / du sujet à la volonté du
gouverneur théocrate, parce que l’umma est
un unicum et il n’y a en aucun cas
distinction entre sphère politico-institutionnelle, et celle
religieuse-spirituelle.
‘’Soumission’’
est un roman de politique irréelle (mais jusqu’où irréelle ?) L’histoire
se déroule à Paris, une ville qui assiste étourdie aux élections du Président
de la République et à la lutte électorale, non entre le parti socialiste de
Hollande, l’UMP de Sarkozy, et le Front National de Marine le Pen. Mais entre
ce dernier et le parti des Frères Musulmans, guidé par le ‘’modéré’’ Mohammed
Ben Abbes, qui grâce au soutien de la gauche gagnera le second tour des
présidentielles.
Le lecteur troublé, dans une lente angoisse grandissante,
découvrira, entre rappel littéraire et philosophique, une narration structurée
de manière artistico-archéologique, et une description pornographique
ponctuelle, très détaillée, presque excessive, des péripéties sexuelles du
protagoniste.
Qu’arrivera-t-il à la société française? A la société
belge? On le découvrira fatalement dans les dernières pages du livre, le futur
de l’Europe : ‘’…C’était donc
l’Islam qui avait aujourd'hui repris
le flambeau…L'Eglise catholique était devenue incapable de s'opposer à la
décadence des mœurs… Il fallait se rendre à l'évidence : parvenue à un degré de
décomposition répugnant, l'Europe occidentale n'était plus en état de se sauver
elle-même’’.
Fabrizio Giulimondi
Recensione quanto mai aderente e puntuale, come da sempre ci ha abituato Fabrizio Giulimndi
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